Salutations

Sujet: Salutations Sam 14 Mar 2009, 22:29

Balimro s'approcha de la pièce bien sombre qui abritait le grimoire des Héritiers Pourpres. Tout n'était que pestilence en ces terres désolées mais le grimoire semblait habité par ces lieux. Il ouvrit le grimoire tacheté de sang, sortît sa plume puis se mît à écrire.

Bonsoir vils êtres que vous êtes.
Je pose ma plume sur cette page de votre grimoire afin de vous témoigner, malgré moi, mon plus grand respect à l'égard de ce projet qui a vu le jour. Cela fait si longtemps que j'attendais qu'une telle chose se produise. Enfin des êtres prêts à défendre des valeurs, à servir leur peuple et à se dévouer corps et âmes au service de leur cité. Je vous exprime toute ma considération, enfin du PvP, enfin un réel conflit entre les 2 cités, enfin venu le moment de servir une cause. Il est dommage que les Bontariens soient aussi corrompus par l'appât du gain et aient perdu toute notion de valeurs ; si une entité Bontarienne, respectant des valeurs vertueuses, viendrait à se dévouer pour Jiva, alors là, ce serait vraiment un fabuleux spectacle.

Si seulement le temps était avec moi, je reviendrais pour vivre ce moment que j'ai attendu depuis tout ce temps : essayer d'organiser les forces bontariennes et défendre l'honneur de cette si belle cité qu'est Bonta. Je salue donc les Héritiers Pourpres et espèrent qu'ils perdureront aussi longtemps que faire se peu. Jisatsu, vil seigneur du meurtre, mes hommages.

Balimro, Bontarien à jamais.

Après avoir refermé le grimoire, il s'en alla tout en prêtant attention à l'obscurité qui l'entourait.

[hrp]P.S : Je trouve dommage le fait que les pages de votre grimoire dédiées aux récits épiques soient collées, il me semble que tout être peut apprécier l'art de l'écriture y compris des Bontariens.[/hrp]

Sujet: Re: Salutations Sam 14 Mar 2009, 23:13

Roue' observa cet importun entrer dans la pièce. Personne ne pouvait prendre sa place d'importun. Prendre sa place, c'était prendre son titre. Prendre son titre, c'était prendre sa cause. Et prendre sa cause revenait à prendre sa vie. Le second importun, donc, embaumait la pièce d'une infâme odeur de plumes, de bons sentiments, de joies et de niaiserie. Il le laissa cependant entrer en restant posté dans un coin d'ombre, sans se laisser voir. Il le laissa gratter son message sur le grimoire. La place devant le grimoire laissée vide par l'occupant prestement reparti, Roue' laissa donc ce message à l'intention de cet impétueux ennemi :

A priori d'après ton discours tu viens ici en paix. Néanmoins je me méfie toujours d'un Bontarien.

Vos mots servent toujours à dissimuler quelque chose. Tu envoies des fleurs à cette faction, à Jisatsu notre fondateur en particulier. Néanmoins, tu jure allégeance à la Cité Honnie aussi, dans ton message... Est-ce une forme de provocation ? Est-ce pour te prouver que tu es capable de laisser ta trace Bontarienne dans ce grimoire exclusivement Brâkmarien ?

Les avis diffèreront peut-être de mon point de vue personnel. Sache néanmoins que j'attends ta réponse. Si ta réponse confirme mes soupçons, ta vie et celle de tes proches s'arrêteront dans un tourbillon de douleurs, de souffrances morales, de destruction et de désolation. Nous ne sommes pas seulement des bourrins sanguinaires. Nous connaissons moult formes de cruautés et de manière d'infliger la souffrance. Ton calvaire pourrait se révéler long, très long... Interminable...

Roue' s'en alla aussi prestement que son prédécesseur, pour aller occuper le lit de la paillotte du fossile... Sans son accord, bien entendu. Il en profita pour prendre une bière et casser quelques trucs. Question de principe.

Sujet: Re: Salutations Sam 14 Mar 2009, 23:40

Saisi d'un doute, Balimro revînt vers l'odeur nauséabonde de cette pièce. Il avait pressenti devant le grimoire, des yeux rivés sur lui, plus oppressants que ceux d'un innocent. Arrivé devant celui-ci, il le rouvrit et découvrit sans grand étonnement une écriture médiocre à peine lisible, une écriture de Brakmarien sans nul doute. L'odeur putride que dégageait les Brakmariens se faisait encore ressentir autour du grimoire. Il saisit sa plume et se mît à écrire sur le grimoire.

Sache qu'un Bontarien respecte toujours sa parole. Soit, je suis le serviteur éternel de Jiva mais à l'heure d'aujourd'hui, je suis en pélerinage hors de ces terres. Ne voit nulle provocation dans mon écrit, je voulais seulement faire part de tout mon respect pour cette entité qui donne une cause à laquelle beaucoup peuvent se rallier. Il me semble que vous êtes prêt à vous dévouer pour votre dieu et je salue ce sens de l'honneur qui se perd malheureusement. S'il était de mon devoir de prouver quoi que ce soit, sache que c'est le sang de l'un des tiens que j'aurais laissé couler sur les pages de votre maudit grimoire !

Balimro, Bontarien à jamais.

Balimro referma le grimoire, rangea sa plume et s'en alla vers des contrées un peu plus éloignées.